• oyé oyé, nous sommes sauvés!

    oui peuple, un sauveur nous est né. De la race de ceux qui ont les clefs mais qui visiblement n'ont toujours pas vendu la porte.J'ai nommé concon.fr, le mètre à penser au kilomètre, l'initiateur initié, ze bloggueur star, l'influent qui a des potos dans la presse écrite et à la radio (trop classe).

    Concon a les clefs mais surtout un blog comme tout le monde et c'est bien ça le problème. Parce que sur concon.fr, tu lis, tu vois, tu bois la même chose que sur tous les blogs du nombre: du nombril.Certes, du nombril médiatisé ( si, un nombre de lecteurs avec plus de deux zéro c'est une centaine, la preuve) mais du déjà vu, déjà connu, déjà bu.

    ça donne donc envie de frapper tellement on ne sort pas de cette médiocrité de pensée, cette spiritualité/philosophie package en vente libre, 30% de réduction si abonnement.

    un exemple:

    Lorsqu'il part se ressourcer, con-con puise directement à la source: l'Afrique.( le tibet c'est pour les très , pas pour toi bourrin)

    Le berceau de l'humanité, la tétine du sémantique, les langes du bon sauvage. En effet, le sauvage se doit d'être bon, il doit, tel l'enfant qu'il n'a jamais cessé d'être, pousser des cris de joie et émettre des sons étranges en remuant ses p'tits bras devant le soleil qui se lève.Comme Frederic Lopez en terre inconnue en quelque sorte.Si l'envie vous prend de fracasser le poste en visualisant ces images insoutenables, vous êtes le sauvage mais du camp ennemi ...fais gaffe, mon père c'est l'plus fort.

    S'il n'a pas les moyens ou peur d'attraper une maladie, il part 3 jours dans un monastère, au contact d'êtres détachés de la surconsommation (comme les Africains sauf que - la preuve- chez le moine c'est un renoncement, donc c'est encore plus vrai. ) afin de se libérer de ses addictions, en général internet ou les cheesburgers... il doit lutter contre des démons intérieurs. On remarquera au passage que les démons sont toujours intérieur, l'extérieur n'est que le reflet de notre monde personnel, une illusion , c'est le groupe des cerveaux associés( si...si si) les servan schreiber ( ceux qui ont planqué le mort pour pas perdre des actions en bourse) qui l'ont dit... tout va bien. On notera au passage qu'il est capable de twitter pour expliquer qu'il y a un lien sur son blog avec un nouvel article en ligne dans lequel il explique qu'il était dépendant envers twitter.

    Mais on n'est plus à ça près.

    Concon est fragile et impressionnable. Quand on viole un enfant dans le monde, c'est comme si on touchait les siens ( c'est ce qu'il a écrit c'est vous dire) sauf que les siens ont le cul bien au chaud et que globalement, en temps réel, ( expression qu'ils affectionnent tant ils sont largués niveau réalité ) tu as été violé quand tu as été violé...avant c'est trop tôt, après c'est trop tard et éventuellement, pendant, c'est ton problème pas celui de la fille du voisin. Concon est surtout un peu lâche sur les bords, se mettre à l'abri derrière son enfant qu'on a lui même planqué derrière un autre en première ligne , ça me donne juste envie de tirer par derrière , comme lui .

    Twitter d'ailleurs, ce fôôôrmidable outil d'échange avec l'extérieur justement, c'est à dire les autres, qui lui permet d'exposer sa philosophie, ses doutes, ses interrogations d'homme moderne:

    " tous ces enfants morts dans un accident de bus alors qu'ils rentraient de vacances, quand même, c'est horrible, on pense aux parents.."

    con-con.fr est simple. Il est de droite mais ça le rassure ( il est très inquiet pour l'avenir de ses enfants, c'est un père avant tout des fois que tu n'aurais pas saisi l'angle d'attaque) de voir dans la même image Sarkozy et Hollande devant la flamme du soldat inconnu. C'est un signe de réconciliation, c'est pas comme si on était au cirque dans l'arène, juste avant de se foutre sur la tronche!

    Ca l'apaise, il était tendu depuis pas mal de temps déjà, par contre lorsqu'il voit Fabius apparaitre là non, il ne peut pas. Fabius, le mal, le méchant responsable à lui tout seul de tant de malheur dans la vie de victimes innocentes. Con-con a grandi dans un chateau entouré de précepteurs, il n'a donc pas pu faire son éducation dans les cours de récré.

    La réalité qui veut que tout groupe, qu'il soit politique, sportif ou autre se doit à un moment donné " d'élire " un bouc émissaire afin de lui faire endosserla responsabilité du dit malheur pour mieux faire ce qu'on veut lui échappe complètement!

     Concon est néanmoins issu d'une école de commerce, il a un réseau, un carnet d'adresse qu'il s"est forgé années après années, les pubards associés, cela lui permet de laisser tomber le monde des blogueurs associées ( ce sont les mêmes , sache-le ô toi le vrai naïf) pour celui des troubadours crève-la-dalle tout en assurant ses arrières. On ne sait jamais, c'est pas comme s'il était près à bouffer de la vache enragée au cas où ça ne marcherait pas.                                                                D'ailleurs ça ne marche pas. SON PUBLIC ne suit pas, entre poster des vidéos sur internet et faire du chpectacle en professionnel, il y a une subtilité qui lui échappe complètement: la passion, celle qui fait que tu n'as pas attendu d'avoir de l'argent, un confort pour y aller...

    ps: le premier ou la première qui me chante qu'il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête se prend une baffe.

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  • C'est un type qui a berné son monde pendant toute sa vie, un mec qui a roulé son entourage professionnel et familial pendant toute son existence, un chantre de la résistance ( la sienne , pas celle de son entourage qui a bien failli y laisser sa santé mentale et physique.), un champion de la survie, un caméleon de la plante grimpante.

    Une pute.

    Capable de se faire passer pour la marionnette alors qu'il tirait les ficelles et les vers du nez en faisant croire qu'il l'avait dans le guidon  alors que non pas du tout, il menait très bien sa barque, envoyait les autres où il le voulait et je crois que nous ne sommes pas nombreux à l'avoir pris en flagrant délit.

    Pour tout dire il m'a balladée pendant des années.  Qu'est- ce qui fait qu'un jour on se réveille? pourquoi à un moment donné tu relies l'acte à l'intention réelle de la personne et pas à ce qui t'arrange.Pourquoi à un moment donné j'ai arrêté le commerce avec les marchands du temple, pourquoi la colère est montée face à mes mensonges, mes petits arrangements?

    Peut être que j'étais prête tout simplement, et puis merde je vais arrêter de me torturer avec ça.

    C'était donc un soi-disant alcoolique,un dépendant,il était soi-disant manipulable et cela arrangait tout le monde, moi la première.

      Puis un soir, il rentre soi-disant bourré - mon Dieu qu'il imitait bien le type sous l'emprise de l'alcool -il commence à nous insulter, à faire son numéro, déjà absout, déjà excusé:

      - c'est pas moi c'est lui, c'est le ricard, ce sont les X verres que je me suis enfilé, ce n'est pas moi qui parle c'est lui...il avait réussi à nous le faire avaler son coupable tout trouvé, l'insaisissable, X années que nous étions plus bourrés que lui sans le savoir.

     Le regard vitreux, c'était le nôtre, pas le siens il a toujours vu clair, toujours.

    Sauf qu'ils finissent toujours par se trahir, c'est comme ça!

    il suffit d'être au bon moment au bon endroit et l'ironie veut que ça soit lui qui m'ait placée à ce bon moment et à cet endroit, comme quoi; en face de lui à table pour m'avoir sous son contrôle, sous son regard, m'imposer son numéro, ses caresses, ses mots, ses gémissements de singe en train de s' exciter parce que j'étais dans son champ de vision.Plein les yeux et les oreilles pendant des années.

    Je suis donc assise en face de lui, il a le débit, le phrasé, la gestuelle du mec qui à 3 verres de trop dans le pif et qui ne les maîtrise pas( c'est pas lui, il a le vin méchant dixit sa femme qui s"en prend plein les oreilles de ces insultes) et soudain on sonne à la porte et elle s'ouvre.

      A ce moment très précis, beaucoup de choses s'ouvrent, à tel point que je mets 4 ans pour l'écrire, le digérer, l'accepter. Quatre années à ralentir le rythme nerveux.

     la porte s'ouvre donc à la volée sans attendre le " entrez " de circonstance, c'est un de ses copain de beuverie venu partager la gnole. Et là il se passe un truc incroyable,le type en face de moi se redresse, change de voix, de regard,de ton, d'intonation, en quoi?

    une demi seconde?

    peut être moins, peut être à peine plus.

    Je voudrais vous refaire la scène au ralenti tellement c'est allé vite. Tellement en un dixième de seconde j'ai tout compris, tout saisi de l'arnaque, du pipeau qu'il nous jouait depuis toujours.C'est long à venir et puis quand le puzzle se met en place ça va très vite par contre, j'ai toujours été en interrogation par rapport à ces questions de vitesse.

    la métamorphose, la voix soudain claire, le débit normal, l'attitude normale.

    Une pute vous dis-je, qui un soir a versé l'alcool dans le sang de ses fils parce que c'était son arme, son moyen de tuer, parce qu'il tenait l'alcool comme il était tenu par la jalousie et la haine qu'il éprouvait pour ses propres enfants;

    < votre père est jaloux de vous, je m'en suis rendue compte > m'a dit un jour ma mère. J'imagine que pour une épouse, une mère, en arriver à ce degré de lecture ne doit pas être évident. C'est la raison pour laquelle je lui passe beaucoup de choses finalement.

    Mes frères qui ont failli se tuer parce qu'ils avaient bu et qu'eux ne tenaient pas, ne savaient pas encore les limites, les effets. Ce soir où il y a eu un miracle parce que l'un des deux aurait du être mort d'après le pompier qui a vu l' état de la voiture.

    Mon père à la buvette, en train d'entrainer les autres à boire pour en faire ce qu'il voulait tout en se faisant passer pour la victime qu'il n'était pas, n'a jamais été.

    Mon père qui ce jour là, au moment où je passe devant lui, dit à son alcoolyte du moment: " je vais aller me faire sucer la bite" sur le ton de la déconnade, le ton du mec qui a bu.

    Pourquoi ce jour là 1+1 a fait 2 ?

    Pourquoi à ce moment là j'ai associé mon passage dans son champ de vision et les mots que cela à déclenché, pourquoi j'ai compris que j'étais visée ?

    Mon père jamais sous emprise.

    Mon père qui a toujours su ce qu'il faisait.

    Un homme libre.

    Alors aujourd'hui, lorsque j'entends dire qu'untel ou untelle est esclave, prisonnier de telle ou telle substance, on va dire que j'y regarde à deux fois, à travers les vapeurs....


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  • S'il y a bien quelque chose qui me gonfle profondément sur cette terre, c'est de lire et d'écouter les propos des non-chrétiens face à ceux du pape.

    "Le pape a dit" qu'ils disent.

    Soit.

    Mais le pape s"adresse à qui?

    Aux agnostiques, aux juifs, aux musulmans, à ton pot de fleurs?

    Il s'adresse au peuple des chrétiens, qui est ce qu'il est ,mais ceux qui le composent tentent de vivre avec une certaine cohérence ( on ne s'attardera  pas sur les moutons noirs du troupeau et ceux qui profitent d'un système, mais j'y reviendrai plus tard.)

    Donc suivant cette cohérence, il n'y a rien de choquant dans ces propos concernant le port du préservatif par exemple, rien.

    Donc,  si tu n'es pas chrétien et que cette idée te choque, j'ai envie de dire: " passe ton chemin et fous nous la paix".

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  • Lorsque j'ai ouvert ce second blog , je me suis demandée si j'allais le faire connaître.

    Me faire réferencer.

    En principe on écrit pour être lu, je m'aperçois que ce n'est pas aussi simple.

      Il y a un vrai bonheur à n'écrire que pour soi.

    La simple pensée d'avoir son endroit, d'y aller quand je veux, TOUT MAIS PAS UNE VITRINE.

    Il n'y a donc rien à vendre, pas de contacts à rechercher, pas de rôle à jouer, rien à acheter.

    Il n'y aura pas de liens sur l'extérieur.

    Va te faire réferencer ailleurs .

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  • Lorsque tu fais l'acquisition d'un chien récuperé à la S.P.A, tu as droit à la reconnaissance immédiate, non pas du chien à qui on ne la fait pas, mais de ton prochain.

    Tu es mêêêrveilleuse, tellement pleine d'humanité, tellement pleine de ceci, pleine de cela, et si en plus le chien en question était maltraité, tu te retrouves non pas avec la quine mais le carton plein: béatifiée par le st patron en personne.

    Sauf qu'il y a maldonne.

    C'est elle qui m'a sauvée, pas l'inverse.

    C'est elle qui me sort le matin, elle qui m'oblige à affronter cette lassitude qui me cloue au lit si je n'ai pas quelque chose qui me force à me lever.

    Parce que le réveil, c'est mon gros problème.

    Depuis ma première fugue à 11 ans, lorsqu'il m'a fallu affronter  à l'école le regard incquisiteur des institutrices, pas tellement au fait de ces choses là, on ne faisait pas encore dans le social à cette époque et j'ai envie de dire: finalement, tant mieux pour moi.

    Je me suis débrouillée toute seule, personne ne savait quoi faire, ma mère a caché cet épisode à mon père qui l'a appris des mois plus tard de toute façon:on a causé de moi dans la cour de récréation( je me cachais derrière un poteau parce qu'ils parlaient de moi en me montrant du doigt, véridique) et dans toute la ville pendant des semaines, une fugue à 11 ans, pensez donc, se barrer avant de rentrer en classe et se faire récupérer sur le bord de la route, sans pouvoir expliquer ce qui s'est passé..dans une petite ville de province où tout le monde connaît tout le monde où presque; il fallait que je parte madame la directrice, je ne peux plus, je ne sais pas si je vais pouvoir affronter le plan que mijote monsieur mon papa..mais c'est juste un instinct, juste une intuition, même moi je ne sais pas pourquoi j'ai balancé le cartable dans la cour avant de partir le plus loin possible.

    Ce premier regard accusateur d'adultes sur ma fugue, cette non-main tendue de la part du personnel scolaire-educateur mon cul fut l'une de mes premières bonnes raisons de ne pas vouloir affronter une journée de plus...alors il m'a fallu m'inventer des prétextes pour me lever le matin, avec des objectifs pour tenir jusqu'au soir...et quand je dis objectif, c'est du lourd, jugez plutôt:

    - bon , il y a un nouvel épisode de capitaine flamme à Récré A2, tenir bon jusqu'au goûter, tenir bon!

    Voyez le genre?

    C'est capitaine flamme sur qui je pouvais compter, j'en étais amoureuse, heureusement.

    Puis un jour, il a fallu trouver d'autres parades, d'autres objectifs de plus en plus éloignés de l'enfance: se lever le matin pour payer son loyer, ce genre de truc.

    Et je ne me lève pas forcément pour l'argent, sauf quand je suis vraiment au pied de l'huissier.

    Alors j'ai pris un chien et pour lui je me lève, à 6h s'il le faut, et miracle, je ne retourne pas me coucher tout de suite après, j'enchaîne  directement jusqu'au soir.

    Et comme je n'arrive plus à tomber amoureuse par écran interposé, je n'ai plus de télé.

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